Quelques principes de la philosophie goréenne
L'auteur du cycle d'ouvrages, John Norman, est professeur de philosophie et emprunte les principes des stoïciens dans l'univers goréen qui a de nombreuses similitudes avec les sociétés antiques. Les principes philosophiques sous-tendent les actions de l'ensemble des goréens et les Maîtres en sont les garants.
La culpabilité est pratiquement inconnue, dans la moralité de Gor, bien que la honte et la colère ne le soient pas. De nombreuses moralités terriennes encouragent la résignation et la complaisance ; la moralité goréenne tend davantage vers la conquête et le défi ; de nombreuses moralités terriennes encouragent la tendresse, la pitié, la gentillesse et la .douceur ; la moralité goréenne encourage l'honneur, le courage, la dureté et la force.
La morale des esclaves dit : « Tu es mon égal ; nous sommes tous semblables. » ; la morale des Maîtres dit : « Nous ne sommes pas égaux ; nous ne sommes pas semblables ; deviens mon égal ; ensuite, nous serons semblables. ». La morale des esclaves ramène tout à l'asservissement ; la morale des Maîtres encourage tous les individus, s'ils en sont capables, à atteindre les sommets de la liberté. Je ne connais pas d'être plus fier, plus confiant en ses capacités, plus magnifique que le Goréen, mâle ou femelle ; ils sont parfois susceptibles, ont mauvais caractère, mais ils sont rarement mesquins ou petits ; en outre, ils ne haïssent ni ne craignent leur corps ou leurs instincts ; [...] l'objectif de la morale goréenne, quels que soient ses défauts, est de rendre les gens libres et grand.
Les maraudeurs de Gor, pages 16-17
L'éthique goréenne qui s'entend comme une réflexion et un ensemble qui permet de "bien agir" :
La sagesse,
le courage,
la maîtrise de soi
la justice
De ces quatre vertus cardinales,
La vérité : Dire la vérité et bannir le mensonge qui est preuve de faiblesse et qui peut avoir des conséquences négatives pour les personnes, les relations interpersonnelles et la société. Toute relation se doit d'être fondée sur la confiance réciproque.
La liberté : Se donner une liberté de choix, de parole et d'action sur soi-même et sur ceux qui sont sous nos responsabilités. La liberté ainsi définie se décline aussi pour les esclaves même si cela parait paradoxale. Cette liberté, dans l'univers goréen, permet de vivre sa nature, de s'y épanouir et de s'améliorer.
L'honneur : c'est une valeur chevaleresque c'est-à-dire une forme d'estime que l'on a méritée .Ainsi le Maitre goréen se doit d'être fort mais aussi généreux.
La responsabilité à son niveau. Cela implique pour le Maitre la protection, la formation de son esclave et la responsabilité envers ce dernier. Pour l'esclave, cela implique être agréable, répondre aux besoins et aux souhaits du Maitre.